Après deux années de forte hausse, atteignant un pic à 4,5 % en décembre 2023, le taux d’intérêt moyen des crédits immobiliers sur 20 ans est tombé à 3,23 % en fin 2024. Pour 2025, de nouvelles baisses sont attendues, de 0.10% à 0.15%.
Le recul significatif des taux immobiliers observé sur un an résulte d’une combinaison de facteurs.
D’une part, le crédit immobilier reste un produit d’appel pour les banques. D’ailleurs, pour capter les profils qui les intéressent, notamment les primo-accédants, ces dernières n’hésitent pas à proposer des conditions encore plus attractives.
D’autre part, la Banque centrale européenne (BCE) a révisé ses taux à la baisse, avec un objectif à 2 %, en dessous du niveau de l’inflation annuelle, estimée à 2,3 % pour l’Europe. Or, les établissements prêteurs se basent sur les taux de l’institution pour définir leurs propres barèmes.
Cependant, certaines incertitudes demeurent. Les professionnels du secteur attendent des mesures gouvernementales concernant l’élargissement du prêt à taux zéro (PTZ) ainsi que des précisions sur la fiscalité et les contraintes énergétiques imposées par la loi Climat. Ces éléments joueront un rôle décisif dans la stabilisation du marché.
Ce qu’il faut retenir du prêt à taux 0 ou PTZ
Le prêt à taux zéro est un dispositif de soutien à l’accession à la propriété des ménages dont les ressources ne dépassent pas les plafonds en vigueur. Il ne peut pas financer la totalité de l’achat de votre résidence, et doit donc être complété par un crédit immobilier. Ce prêt est sans intérêts, sans frais de dossier et d’une durée ne pouvant excéder 25 ans.
Pour bénéficier du PTZ, vous ne devez pas avoir été propriétaire de votre résidence principale au cours des deux dernières années précédant l’émission de l’offre de prêt et les revenus doivent être inférieurs à un plafond de ressources, qui varie en fonction de la zone où se trouve votre logement et du nombre de personnes destinées à l’occuper.